L’intersyndicale a été reçue le 1er février en marge de la manifestation par M. Jaillet (SG), M. Brabet (IENA) et M. Soulard (directeur de cabinet du DASEN).
Si quelques points des revendications ont été soulevés, il s’agissait surtout de répondre au mépris avec lequel nous sommes traités à tous les étages de notre administration, à commencer par notre département dont notre DASEN est parti en catimini au cabinet de notre si compétente ministre, pour être en charge de la transformation de l’Ecole. Quand on regarde la situation de département, ça fait frémir !
Les groupes de niveaux, synonymes de stigmatisation, de dégradation des conditions de travail des collègues, d’abandon de projets et d’options, doivent être abandonnés. Malgré les pirouettes langagières de notre interlocuteur, chers collègues attendez-vous à ce que les groupes de niveaux se fassent à moyens constants !
Les problématiques du 1er degré telles l’inclusion scolaire sans moyens (particulièrement
compliquée en maternelle), le manque criant de remplaçants, le refus des temps partiels sur autorisation… ont pour conséquences un épuisement moral des collègues.
M. le Secrétaire Général, DASEN par intérim, qui se réjouit de pouvoir signer des documents par délégation tout en affirmant qu’il ne peut pas prendre de décisions car il faut attendre le nouveau DASEN, nous assure que chaque situation de souffrance au travail est remontée au niveau de la Rectrice qui fait le lien ensuite avec le ministère… qui répond en suppression de postes, contre-réformes, écoles à 2 vitesses et absence de revalorisation salariale !
Quand M. le Secrétaire Général explique qu’il est très attaché à l’Ecole Publique et à ses valeurs, nous lui rétorquons que notre administration est complice de la destruction de l’Ecole à laquelle il est soi-disant « attaché ». Mais selon ses propos, « un fonctionnaire fonctionne », même si lui aussi connaît des difficultés dans l’exercice de son métier !
N’oublions pas que nous sommes sur le terrain. Les PROFESSIONNELS de l’enseignement,
c’est NOUS. N’acceptons pas de subir ces réformes pour les élèves dont nous avons la
responsabilité, pour les familles qui nous font confiance et pour nos conditions de travail.
Sud Education Lot-et-Garonne enjoint tous les collègues, 1er et 2nd degrés, AESH, AED, à
participer aux actions qui pourront être menées prochainement (Assemblées générales,
grèves, rassemblements) pour ne rien céder !
