Un syndicat qui rassemble les travailleurs et les travailleuses intervenant dans le champ de l’éducation, quels que soient leur secteur professionnel, leur catégorie et leur statut, afin d’unifier leurs revendications dans la perspective d’actions cohérentes pour tous et toutes.
Un syndicat qui n’isole pas les personnels de l’éducation du reste du monde du travail et qui agit, au sein de Solidaires, avec les autres SUD du public et du privé.
L’action syndicale est un indispensable moyen de lutte et d’émancipation contre toutes les formes d’exploitation, des hommes et de la nature, engendrées par un modèle d’organisation de la société qu’il faut bien appeler par son nom : le capitalisme. L’accumulation indéfinie de la valeur abstraite, qui suppose l’extension perpétuelle du domaine de la marchandise, colonise peu à peu tous les aspects de la vie, au mépris de la dignité des hommes et des équilibres naturels. Soustraire l’éducation à la logique de rentabilité et de pilotage cybernétique qui s’impose partout ailleurs est une tâche préalable, indispensable, à la construction d’une société réellement démocratique, fondée sur des rapports sociaux égalitaires, permettant la liberté de tous.
Nés après décembre 1995, les syndicats SUD existent aujourd’hui dans la totalité des académies. Ils constituent au plan national, depuis juin 1998, une fédération de syndicats locaux autonomes dans leur action. Sud Éducation Lot-et-Garonne porte l’exigence de cette autonomie des structures locales comme il milite pour l’indépendance syndicale vis‑à-vis de tout parti politique.
Pour nous, l’existence de divergences entre les organisations syndicales ne doit pas être un obstacle à l’action commune. Nous soutenons toutes les pratiques d’auto-organisation permettant notamment de dépasser les divisions syndicales.
Le fonctionnement interne de SUD ÉDUCATION LOT-ET-GARONNE repose notamment sur l’autogestion, laquelle implique : une absence de hiérarchie, une place équivalente laissée dans les débats et les propositions à tous les adhérents quel que soit leur niveau d’engagement ; des pratiques favorisant justement l’engagement de chacune et chacun en fonction de ses souhaits et de ses contraintes ; et une prise de décisions autant que possible au consensus – et à défaut au moyen du vote.
Seule l’Assemblée Générale des adhérents a le pouvoir de décision : c’est la condition d’un syndicalisme d’adhérents militants. C’est la condition pour que ne s’insinue pas un fonctionnement délégatif qui viendrait pervertir le choix fait du fonctionnement collectif sur la base de mandats.